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Autre chose

25 septembre 2006

John J. Decker

John J. Decker

 

John Decker fit un rêve étrange, durant lequel une noirceur intense lui lécha le corps et l'âme. Quand il se réveilla, il put constater que tout son corps était noir, et n'avait plus la même consistance. Il pouvait passer au travers de lui-même, n'avait plus ni faim ni soif ni sommeil, mais il y avait la douleur. Une douleur plus forte que tout, qui lui vrillait l'esprit, "besoin de quelque chose", sans savoir ce que c'était, à demi-conscient il sortit de chez lui en titubant...

 Dans la rue, vêtu n'importe comment, errant au milieu des ombres citadines animées, il pouvait apercevoir au bout de la rue une lueur, c'était celle d'une jeune femme, belle et resplendissante de vie... Oui, il y avait de la lumière autour d'elle, et c'était ça... il le fallait...

 Il ne sait pas comment il pu atteindre l'horizon de la rue en un seul instant. Il ne sait pas comment l'immense boulevard devint d'un coup désert. Mais il sait, de ses doigts d'ombre perçant la peau de sa victime, instinctivement dans la nuque, effleurant le bulbe à la base du cerveau, l'éclat de lumière, et la manifestation l'éblouit. La traînée vaporeuse luminescente dansait alors dans le corps inerte de la victime, il n'eut plus qu'à la saisir, et à aspirer lentement les volutes jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien qu'une coquille vide aux longs cheveux d'ombre.

 Un cri réveilla son voisin du dessous, le lendemain, le sien. Il y avait une violente et profonde répulsion au fond de la gorge. Mais s’il ne pouvait s’extraire de son corps, l’envie, et plus encore, le besoin, le poussait à se trouver. Il y eut de nombreuses nuit d’errance. Chaque matin apportait sa victime, morte en pleine rue ou ailleurs, aucun témoin, arrêt des fonctions vitales, point. A la question du meurtre, un policier par flemme répondit non.


 

A suivre...

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24 septembre 2006

Entremet

Faisons de nos vies
des oeuvres d'arts
d'art de se vivre
de savoir se vivre.

23 septembre 2006

Qu'est-ce que je vous sers?

-Qu'est-ce que je vous sers?
-Autre chose.
Comme un imprévu glacial et furieux, les normes se bousculent devant l'inattendu pour un barrage dérisoire.

Il y a soi, en face il y a autre chose.
Comme une présence glaciale et furieuse, les facades se bousculent devant l'impétrant pour un barrage dérisoire.

Les rires sont figés derrière des réglages graphiques, tout y est un peu plus gris c'est vrai.
Il y a la joie, ici c'est autre chose.

Suivre la pente logique des excavations silencieuses, détourner l'intérêt des sévices pour...
autre chose.

17 septembre 2006

Citation: Moi d'abord, volume I

"Que les forts se rassurent, le monde n'a pas plus besoin d'eux que des faibles."

"Au fin fond de l'obscurité la plus complète, il n'y a plus rien que Lumière. Je ne laisserai pas ce monde m'éteindre."

"Prendre le Temps de le Perdre."

"Burelles c'est au milieu de tout, donc quelque part, c'est un peu le centre de rien."

"Comme la dépression crée un appel d'aide, Et les maux que la vie va citer."

A suivre...

17 septembre 2006

A la bonne franquette

...le contexte qui forme
l'oeuvre qui crée
  l'artiste qui complète
   son monde qui importe
    le contexte...

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